2011
Article publié dans le bulletin de liaison N°132 d'Île de France Environnement au sujet de l'action de l'ASEP en faveur de la sauvegarde des maisons protégées et menacées par le projet ORPEA de l'époque.
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2009
Article publié dans le magazine du Conseil Général ValdeMarne N°263 - spécial Joinville le pont - de décembre 2009 avec le témoignage de Michel Riousset Président de l'ASEP.
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2008
Article publié dans le Parisien du mercredi 19 Mars 2008 au sujet de l'action de l'ASEP contre le projet ORPEA sur le Quai de la Marne
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2008
Article publié dans le Parisien du vendredi 21 Mars 2008. La décision du tribunal reportée...
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2008
Reportage FR3 diffusé dans le JT d'Ile de France du 25 mars
2008...( cliquez sur l'icône ci-dessous pour accéder à la vidéo)
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2004
Texte publié dans le bulletin Liaison n°61 janvier 2004 d'Ile-de-France environnement dont l'A.S.E.P. est membre
Val-de-Marne
Joinville asphyxiée par un bouchon automobile
L'autoroute A 4 Metz-Paris est la liaison majeure de la capitale avec Marne-la-Vallée et Eurodisney. Cette voie franchit la Marne à Joinville-le-Pont et arrive à Paris à la porte de Bercy.
Mais, sur 4 kilomètres, elle a un tronc commun avec la A 86 qui contourne l'agglomération à l'Est.
D'ou, quotidiennement, aux heures de pointe, un considérable bouchon automobile qui asphyxie les
riverains. La solution est connue depuis 15 ans : des tunnels pour la A 86 de part et d'autre de l'autoroute A 4. C'est ce que réclament les associations.
L'état existant de ce tronçon commun, à chaussées communes aux deux autoroutes, générant deux fois par jour le plus gros bouchon de France, a des conséquences sur le plan national, régional, départemental, ainsi que sur le plan local.
Sur le plan national, l'A4 est saturée : tous les flux routiers venant du nord et de l'est de la France sont concernés, ainsi que ceux venant de l'étranger. Pour sa candidature aux Jeux Olympiques de 2012 Paris devra résoudre rapidement le problème de l'accès aux sites situés à l'est de la capitale, afin de pas être rejetée par le CICO.
Sur le plan régional, l'A4 et l'A86 sont saturées : que ce soit pour accéder à Marne-la-Vallée, pôle économique, au parc Disneyland, pôle touristique, au Marché national de Rungis, ou pour la liaison entre les aéroports d'Orly et de Roissy.
Sur le plan départemental : matin et soir, les radios annoncent un bouchon sur l'A4 et l'A86 à la hauteur de Joinville-le-Pont. Cette commune des bords de Marne est devenue la bête noire des automobilistes. L'image idyllique des guinguettes est bien loin !
Les conséquences économiques sont considérables en heures de travail perdues.
Les collectivités locales, le Conseil général, les élus, les entreprises, le Comité de Défense des Riverains du Tronc Commun A4/A86 et l'A.S.E.P. font sans cesse pression pour que les choses bougent. Le projet de novembre 1998 a pourtant été validé par une déclaration d'utilité publique.
Sur le plan local
- Blocage de la voirie locale et des transports en commun.
- Pollution de l'eau : les rejets des deux autoroutes se déversent directement dans la Marne, à deux pas de l'usine de traitement des eaux de la Ville de Paris, située en aval, ainsi que dans le petit bras de Polangis.
- Nuisances phoniques : les écrans réfléchissants de 2,40 m de hauteur qui ont été construits amplifient le bruit ! Pour être efficace ils devraient être remplacés par des écrans absorbants de 6,50 m. Actuellement on atteint 77 décibels aux abords de l'autoroute. Insupportable !
- Pollution de l'air : 8000 véhicules/heure engendrent des concentrations de monoxydes de carbone, de dioxyde d'azote, de poussières et de benzène, qui dépassent les valeurs limites européennes. Seule la diminution du flux automobile sur les voies en viaduc existantes pourrait amoindrir ces émissions.
Une seule solution à ces problèmes : la mise en oeuvre de la Dup de novembre 1998. Elle consiste à construire deux tunnels séparés, de part et d'autre de l'autoroute existante. Elle a été chiffrée à 10 millions d'euros, en 2 phases.
Bien que tout le monde soit désormais d'accord sur l'urgence d'une solution, le financement n'est pas bouclé. L'Etat, la région et le département n'ont pas encore réussi à se mettre d'accord sur la part revenant à chacun. Savent-ils vraiment que l'abus de monoxydes de carbone nuit gravement à la santé ?
Nous ne pouvons que rejeter les solutions provisoires, préconisées par l'Etat, comme l'utilisation de la bande d'arrêt d'urgence comme Sème voie aux heures de pointe. Elle ne pourrait que provoquer des accidents ... et retarder "sine die" la mise sous tunnel de l'A86
Elisabeth Rougé, Présidente
Association de Sauvegarde de l'Environnement de Polangis -A.S.E.P.
51 Avenue du Parc, 94340 Joinville-le-Pont. Tél. : 01 48 83 51 27