Janvier 2008 :les deux bâtiments donnant sur le quai et celui en retrait à droite, sont protégés par le PLU ... mais devant être démolis.

le 1er bâtiment, protégé par le PLU, n'est pas compris dans l'opération. Par contre, celui qui lui est accolé, protégé lui aussi, l'est !

une immense opération immobilière est prévue sur la propriété du 47 au 53 Quai de la Marne, prévoyant la démolition de 8 pavillons. L'incohérence réside dans le fait que le permis de démolir et le permis de construire, déposés début 2007, et qui viennent d'être signés par le Maire en Jnvier 2008, l'ont été sous le réglement du POS, qui ne protégeait pas 4 des bâtiments de cette propriété, figurant comme "bâtiments à protéger" dans le nouveau PLU adopté en Décembre 2007 !

L'ASEP va tout mettre en oeuvre pour sauver ces 4 maisons typiques de l'architecture des bords de Marne de la fin du 19ème siècle - début du 20ème.

La Villa Lapointe, 45 Quai de la Marne, peu avant sa démolition.

Les 9 pavillons disparus de la Villa Lapointe

Janvier 2008. Les bâtiments Franco-Suisse ont remplacé la Villa Lapointe

Un exemple typique de la surdensification de nos quartiers voulue par les responsables politiques de la petite couronne de Paris: la Villa Lapointe, constituée de plusieurs pavillons bas, ou avec un étage, et de garages, a été entièrement rasée. Une opération immobilière de grande ampleur a généré ce monstre de béton, qui va du talus du RER à la Marne, en un immense "vélum". Bien des problèmes à venir avec cet apport de population et de voitures sur un Quai de la Marne déjà entièrement saturé aux heures de pointe!

Janvier 2008: début de la construction de l'immeuble du 83 Quai de la Marne

Autre exemple de la surdensification de nos quartiers. Au 83 Quai de la Marne se trouvait un petit pavillon entièrement rénové, sur un terrain de 600 m2. Les nouveaux propriétaires ont préféré le sacrifier dans un simple souci de profit financier, et c'est ainsi qu'un immeuble de 10 appartements voit le jour, au pied de l'autoroute ! Quant au style architectural, que l'on voit sur le panneau à l'entrée, autant dire que c'est l'exemple typique de ce qu'il ne faut pas faire en bord de Marne.

Janvier 2008: les immeubles de la parcelle ex-Stallergènes commencent à recevoir leur décor aux couleurs du quartier de Polangis ... ...

Mais le dernier platane vient dêtre abattu !

A la place du bâtiments "Stallergènes" (ex-Elysée-Palace), et au lieu de la Maison de la Marne, c'est finalement une opération immobilière de 16 maisons de ville qui a été retenue au bout du Quai de Polangis, à proximité des guinguettes. L'ASEP a participé au choix du promoteur et cette réalisation a retenu notre attention, car l'architecte a bien étudié l'architecture des pavillons de Polangis, afin de la reproduire ici (maison normande, maison en meulière, etc...).

Mais l'abattage récent du dernier haut platane, situé le long des façades sur la Marne, et qui devait être conservé, montre encore le peu de considération qu'ont les promoteurs pour les arbres remarquables. L'ASEP vient de demander des explications au Maire.

 

Janvier 2008: le chemin pêcheur le long du Quai de la Marne est absolument impraticable, avec le dépôt de limon et d'objets

divers.

Un nettoyage rapide s'impose !

L'entretien des berges a toujours été un problème, notamment pour la part qui incombe aux services de la Navigation et pour elle qui incombe à la Municipalité. Résultat : il faut attendre des mois pour que le chemin pêcheur soit nettoyé de son limon et des détritus divers qui l'encombrent . Faut-il attendre qu'un promeneur glisse sur ce limon et se noie dans la Marne pour que les autorités compétentes prennent les mesures de nettoyage rapide et régulier qui s'imposent ?

Janvier 2008: le restaurant "Le Petit Pont" est fermé depuis le 1er Janvier.

Le site est idylique, mais les nuisances apportées par cet établissement à tout le voisinage depuis des années le sont moins ! L'ASEP suit cette affaire de très près. Le restaurant "Le Petit Pont" a généré tant de nuisances pour le voisinage au niveau du bruit et de l'hygiène, et a tellement ignoré la législation au niveau du code de l'urbanisme, que sa réouverture potentielle ne devra pas s'effectuer sans des garanties sérieuse du respect de la loi, par ses propriétaires et par ses gérants. L'ASEP y veillera.

 

 

 

Les hauts candélabres de l'autoroute, jamais entretenus depuis 30ans, sont rongés par la rouille.

Ce pavillon est l'un des rares à avoir été sauvé de la démolition, suite au projet de doublement des viaducs actuels.

les "délaissés" de l'autoroute: un "no man's land" envahi par les ronces et régulièrement squatté.

C'est tout au bout du Quai d'Anjou que le monstre de béton est le plus impréssionnant.

On comprend ici pourquoi le petit bras de Polangis, dévié pour placer une pile de l'autoroute, s'envase de plus en plus rapidement.

Depuis plus de 30 ans, l'ASEP se bat, notamment au sein du Comité de Défense des Riverains de l'autoroute A4/A86, pour que le projet de doublement en viaducs ne se fasse pas. Après un second projet en tunnel, c'est finalement, à l'issue de la dernière enquête publique de 2007, vers une protection générale de l'ouvrage que l'on semblerait s'orienter, avec toutes les précautions qui s'imposent ... car l'argent manque, ainsi qu'une une réelle volonté politique. Il est à noter que l'Etat ne respecte pas ses propres lois, notamment celle sur l'eau, puisque tous les rejets de l'autoroute se déversent directement dans la Marne et dans la rivière de Polangis.

Quai de Polangis : il est resté inchangé depuis des décennies.

Il devrait être également complètement revu afin d'y créer une promenade ludique pour les promeneurs et les cyclistes.

Quai de la Marne : le réaménagement s'est révélé utile pour la diminution du trafic, mais catastrophique au niveau de l'agrément de la promende.

Il devra être complètement repensé. Tout comme de l'autre côté du pont, où les deux quais ont été aménagés (Quai du Barrage et Quai Gabriel-Péri), l'ASEP demande que les quais de Polangis et de la Marne soient enfin réétudiés afin d'y créer de belles promenades. Côté rive droite, il faudra toutefois intégrer la circulation des véhicules, car il n'y a pas de voies parallèles pour les riverains, tandis que sur la rive gauche, l'opération devrait être plus facile avec un bon plan de circulation limitant l'accès des véhicules aux riverains.

 

Un des exemples d'affichage "sauvage" dans le quartier de Polangis.

Janvier 2008. Bien que le programme de la Villa Héléna, sur le Quai de la Marne, soit vendu depuis longtemps, cet écriteau est resté en place

La Commune laisse faire ... L'affichage sauvage est un problème pour nos deux quartiers, notamment lorsque des programmes immobiliers y sont prévus, mais également pour des établissements peu scrupuleux d'un environnement auquel ils doivent une partie de la venue de leur clientèle.

Janvier 2008: le restaurant McDonald, Avenue Galliéni, un des rares McDrive situés au coeur d'une ville.

Depuis l'implantation du McDonald de Joinville, les riverains n'ont cessé de se plaindre des odeurs, du bruit et des déchets rejetés par les consommateurs. Avenue Jamin, plus personne ne pouvait ouvrir ses fenêtres ou déjeuner dans son jardin. Après de multiples interventions, l'ASEP a pu obtenir le rehaussement d'une cheminée d'évacuation des odeurs de friture et l'installation de filtres de meilleure qualité. Mais l'incivisme des clients est toujours là: canettes et gobelets répandus sur les trottoirs et même jetés par le pont sur l'Ile Fanac !

Janvier 2008. La retenue de déchets mise en place par la SIAAP, le long du Quai de la Marne, sous l'autoroute.

Il est très facile d'ajouter des nuisances à d'autres nuisances. C'est ainsi que Joinville se retrouve avec l'une des retenues de déchets en Marne la plus imporante qui soit. D'une telle ampleur que des barges doivent enlever chaque semaine des tonnes de détritus, superposés sur plusieurs couches. Joinville hérite une fois de plus de ce que les autres communes ne veulent pas chez elles !

Janvier 2008. les travaux de construction ont enfin commencé à l'emplacement des ruines de Piot Pneus.

L'établissement Piot Pneus, abandonné depuis plusieurs années à l'angle des Avenues d'Estienne d'Orves et Oudinot, était réduit à l'état de ruines défigurant le quartier. Aucune solution ne semblait envisageable avec les héritiers. L'ASEP et la Mairie de Joinville, au bout d'années de négociations et de tractations, ont fini par obtenir sa démolition.

L'Avenue Ratel devait être le premier maillon d'un réseau vert pour Joinville-le-Pont.

On ne voit rien de vert sur cette voie, juste des arbres qui sont là depuis des décennies. Quant aux candélabres qui ont été choisis, on peut se poser beaucoup de questions : ils devaient être en soldes !

De tout ce beau projet, qui a vu le jour en 1994, il ne reste que quelques plaques de rues.

Le réseau Vert de Joinville-le-Pont n'a finalement jamais vu le jour, hormis une portion de l'Avenue Ratel. Encore un projet avorté, qu'il va pourtant bien falloir reprendre rapidement, afin de créer des liaisons douces entre les quartiers.

Janvier 2008. La PMI (actuel Centre de Protection Infantile) située à l'angle de la Rue du Port et de la Place de Verdun, est appelée à disparaître.

Tout au long des nombreuses réunions de travail sur le PLU, qui ont eu lieu en Mairie, l'ASEP s'est toujours opposée à la création d'une zone spécifique sur ce pâté de maisons qui inclut la PMI ... en vain. La Municipalité a dans l'idée de créer une zone l'immeubles qui ferait pendant à celles qui existe de l'autre côté du pont, le long de la Rue Charles Pathé. Ce seront les nouveaux élus qui décideront du sort de la PMI.

Janvier 2008: on remarque des des antennes ont été enlevées sur le Lycée Jules Ferry à droite, par principe de préaution, mais pas toutes. Pourquoi?

Devant l'ampleur de la demande des opérateurs, et des offres faites à certains propriétaires de pavillons du quartier de Polangis, pour dissimuler des antennes dans de hautes cheminées, l'ASEP a décidé d'ahérer à PRIARTEM ("Pour une Réglement des implantations d'Antennes Relais de Téléphonie Mobile"). C'est une association nationale qui va nous tenir informés des derniers développements sur les risques potentiels de ces installation sur la santé de la population. Il y a actuellement un vide juridique complet sur la question.